“We are closely following the developments of the dramatic emergency of the COVID-19 epidemic across Europe and are at the forefront, particularly within member states, of the design and implementation of the extraordinary measures to help enterprises and workers in facing this emergency” indique les premières lignes de cette déclaration commune entre l’organisation patronale européenne, BusinessEurop et SME, la Confédération européenne des syndicats, publiée le 16 mars dernier (Lire la suite ici)
Cette déclaration est très générale, nourrie de bonnes intentions, à l’instar de sa conclusion : « Tous les efforts doivent être entrepris pour aider les travailleurs, les entreprises, les activités économiques et les services publics à survivre à la crise, afin qu’ils puissent reprendre leurs activités à la fin de la crise, garder les travailleurs dans leur emploi pendant ce temps, se protéger du chômage et la perte de revenus, et pour alléger les pertes financières. »
Mais nulle part mention n’est faite, dans ce joint statement, du dialogue social et de la négociation collective. Cette crise sanitaire et sa gestion est aussi un bon indicateur de l’état réel des relations sociales en France et en Europe…