Les (roboratives) infolettres d’octobre des cabinets Alternego et Plein sens…

Au sommaire de l’infolettre de cabinet d’Alternego :

  • L’éditorial de Jean-Edouard Grésy :  

« (…) Ce n’est pas seulement l’effort qui abîme : c’est l’absence de respiration. Ce n’est pas le temps qui use : c’est l’absence de lien. Ce n’est pas la difficulté qui éreinte : c’est le déni de sens. Déjà en 1933, Marie Jahoda rappelait que l’on ne travaille pas que pour un salaire. On travaille pour appartenir, pour apprendre, pour se sentir vivant. C’est ce socle de « fonctions latentes », relationnelles, identitaires, symboliques, qui donnent envie de se lever le matin. Le défi n’est donc pas de sauver le travail tel qu’il était. Mais de réaffirmer, dans un monde où les repères s’effacent, que le travail peut toujours être un lieu d’accomplissement.

Dès lors, il s’agit de retisser ce qui, autour du travail, rend possible l’envie de faire : l’écoute, la confiance, le droit au doute, la capacité à apprendre et progresser. C’est peut-être, enfin, le début d’un travail véritablement durable. Un travail qui ne colonise pas toute la vie, mais qui en fait partie. Un travail qui ne cherche pas à maximiser, mais à équilibrer. Un travail qui n’est pas prescrit mais sujet à débats sur la façon de bien faire. Un travail où l’on puisse à la fois préserver sa santé et cultiver ses compétences. Développer le travail à l’image d’un environnement que l’on protège pour le faire perdurer n’est pas une lubie anthropologique, c’est un impératif social, économique et environnemental. Car l’usure des humains précède toujours l’effondrement des systèmes. Le travail durable n’est pas celui qui dure à tout prix, mais celui qui préserve les corps, les âmes, les relations, les ressources… et nourrit notre pouvoir d’action ! »

  • « L’intelligence humaine à l’épreuve de l’IA : comment préserver notre esprit critique ? », Entretien avec Chantal Joie-La Marle, directrice du Lab Impact et responsable Innovation, Direction RSE du Groupe SNCF  (lire ici)
  • « Fika, les bienfaits de la pause-café suédoise au travail »  (ou « comment une coutume suédoise, simple en apparence, pourrait être un puissant levier de bien-être et de performance collective » (lire ici)

Au sommaire de l’infolettre Sens critique du cabinet Plein sens :

  • IA en entreprise : pourquoi la consultation du CSE n’est plus une option ! (lire ici)
  • GEPP : un outil stratégique de gestion des compétences pour accompagner les transformations (lire ici)
  • La simulation organisationnelle, levier d’accompagnement des changements : l’exemple du CHU de Rennes (lire ici)

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